Béatrice,
née en 1954 en France, vit et travaille, depuis janvier 2005, à
Avignon dans le département du Vaucluse.
Peintre de formation non académique, sa rencontre avec des artistes "artisants" lui aura permis de retrouver le chemin d'une passion mise entre-parenthèse. Ce qui l'émeut et la pousse dans l'élaboration d'une oeuvre ce n'est pas tant l'oeuvre créée que la Création elle-même et son Créateur. Sa pensée rejoint celle de l'écrivain russe N.Gogol soulignant combien tout artiste est investi d'une mission qu'il ne saurait ignorer:
"L'art nous réconcilie avec la vie. L'art, c'est l'introduction de l'ordre et de l'harmonie dans l'âme, et non du trouble et du désordre... Si l'artiste n'accomplit pas le miracle de transformer l'âme du spectateur en amour et pardon, son art n'est qu'une passion passagère ..." (Lettre au poète Joukovski du 10.1.1848)
Initiée également à l'iconographie par une moniale roumaine au sein d'un monastère moldave en 1990, (y exerçant son métier d'infirmière) elle approfondit en France sa formation, auprès d'un maître iconographe fils d'émigré russe dont la famille (Greschny) est peintre iconographe fresquiste depuis le XVème siècle. Une religieuse, Sr Marie Viel elle même élève de l'atelier Greschny, et le Père Gilbert Assemat seront à la source de l'atelier Tempera, donnant à Béatrice les moyens matériels et spirituels pour écrire l'icône et transmettre à son tour.
Cet apprentissage lui permettra d'harmoniser son travail avec sa quête de la Beauté picturale et "la Lumière reine des couleurs" (St Augustin).
Certaines de ses oeuvres travaillées au couteau "A la prima" lui permettent de ne pas rester à l'écart "des modes" et de participer avec ses contemporains aux salons régionaux ainsi qu'aux journées plein air organisées par divers organismes associatifs. La rencontre avec le public pour une quasi "ermite" reste un moment privilégié. Sa diversité picturale ainsi que sa situation familiale mariée, mère de famille, ne sont ni un détournement, ni une absence d'ancrage, mais une réelle harmonie.
Ses expositions aux cours des années se sont faites rares par choix. "Plus je travaille moins j'ai le temps et l'énergie pour m'occuper de cette gestion, les amateurs viennent à l'atelier..."
Son regard sur son métier: "Plus j'avance, plus la certitude d'avoir à apprendre guide mes pas. Mais paradoxalement, de cette excitation, de ce désir, nait l'angoisse de ne rien savoir, de ne plus communiquer. Alors avec l'amour de la discipline et de l'ordre, je me réinstalle préparant pinceaux, toile, chevalet avec autant de gestes que nécéssite le rituel d'une célébration".
Aujourd'hui son enseignement, s'appuie sur sa propre formation reçue en atelier transmettant les techniques des maîtres anciens, et revalorisant l'utilisation de la tempera. Cet enseignement s'adresse à toute personne désirant se familiariser avec des savoir et des savoir-faire, les invitant à découvrir leur propre voie afin de permettre à chacun de trouver son épanouissement au sein d'un atelier où toutes les personnalités se côtoient. Ce qui en fait la richesse bien que le nombre soit là encore par choix réduit, privilégiant ainsi l'attention à chacun...
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COURS
A L'ATELIER TEMPERA (en Loire Atlantique avant janvier 2005)
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